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LES QUESTIONS QUE JE ME SUIS POSÉES EN RENCONTRANT LE TRAVAIL :

Fresque murale en Cartalogne
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Le Travail de Byron Katie, c’est quoi au juste ? 

Cette pratique ne s’explique pas facilement ; en réalité, il faut la pratiquer et constater simplement son efficacité. La seule manière de comprendre vraiment le Travail est donc d’en vivre l’expérience !

Mais pour le décrire en quelques mots, le Travail de Byron Katie est une démarche qui nous permet d’identifier et d’aller à la rencontre des pensées stressantes qui sont à l’origine de nos souffrances. Ce faisant, nous retrouvons en nous un espace de sagesse, de chaleur, de bonté et de joie. L’investigation proposée par Byron Katie est une forme de méditation et une manière simple et intelligente de questionner nos ressentis (et ressentiments) qui nous permet de nous libérer de fixations douloureuses.

Le cadre dans lequel se réalise cette investigation est donné par 4 questions et la suggestion de retourner nos pensées.

L’espace dans lequel se déroule l’expérience est un espace où nous sommes disposés à entrer dans une forme d’ouverture, de curiosité, d’écoute profonde.

Au fond, le Travail est une pratique méditative singulière qui demande du courage (celui, avant tout, de rompre avec nos automatismes – douloureux mais rassurants - de réflexions moralisatrices et d’analyses logiques) et le désir profond de remettre de l’espace et du mouvement au milieu du figement de toutes nos petites et grandes guerres quotidiennes.A chaque fois que nous allons à la rencontre de nos souffrances, à chaque fois que nous faisons le Travail, nous accomplissons un acte héroïque nous permettant de retrouver ce dont nos vies ont le plus besoin : douceur, force, courage et allant.Pour en savoir plus et découvrir le site officiel de The Work en français :

The Work of Byron Katie

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Quelles sont les 4 questions et à quoi servent-elles ? 

Les 4 questions nous aident à mettre clairement en évidence les effets et les conséquences de nos pensées sur nous-mêmes. Elles nous ouvrent un chemin vers nos propres réponses, issues de notre vraie sagesse intérieure. Les questions sont toujours suivies d’un temps de pause (et de pose)

 

Nous restons attentifs ; nous écoutons, sentons, goûtons, accueillons tout ce qui se présente. C’est ainsi que nous permettons aux quatre questions d’ouvrir un espace duquel jailliront de manière totalement spontanée des réponses insoupçonnées.

Les 4 questions du travail de Byron Katie sont :

  • Est-ce que c’est vrai ?

  • Suis-je absolument certain que ce soit vrai ?

  • Comment je réagis, que se passe-t-il quand je crois cette pensée ?

  • Qui (que) serais-je sans cette pensée ?  

peinture murale visage surréaliste
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Pourquoi ça s’appelle le « Travail » ? 

J’avoue que cela m’a beaucoup questionnée. Pourquoi cette pratique si simple et si radicale s’appelle-t-elle le Travail ?

J’y ai vu, au début, une connotation négative qui me dérangeait. Mais finalement, cela dit d’une manière non détournée de quoi il s’agit, et surtout, de quoi il ne s’agit pas.

 

Il ne s’agit pas d’une pilule magique à avaler. Il ne s’agit pas d’une promesse mielleuse ni de l’assurance d’un monde rose bonbon. Il ne s’agit pas d’une réponse unique ou d’une formule à apprendre par cœur. Il ne s’agit pas de nier l’effort ni de nourrir l’espoir d’une technique facile. Le Travail est un cheminement simple… simple mais pas facile.

 

Il s’agit de s’entraîner, instant après instant, à ouvrir l’espace de notre cœur et à sortir de la claustrophobie. Il s’agit de retrouver la joie du geste à faire et à refaire infiniment au lieu de vouloir s’emparer avidement d’un résultat

Il s’agit d’aimer le chemin plutôt que de s’agripper au but. Il s’agit de rester dans le mouvement et dans l’effort réjouissant.

 

La vie nous requiert et nous donne sans cesse des possibilités de nous ouvrir davantage, de voir toujours plus clairement et d’aimer de manière toujours plus juste.

 

Alors, oui, il s’agit d’un travail et non pas d’une potion magique. Et la bonne nouvelle, c’est que nous sommes tous capables de faire ce travail… peut-être même appelés à le faire ?!

 

N’entendons-nous pas en nous cet appel d’une sagesse primordiale qui ne demande qu’à s’exprimer, et ne sommes-nous pas tous mus par l’aspiration à plus de tendresse et de chaleur ?

 

Tant que nous sommes vivants, n’avons-nous pas le désir profond d’être plus humain, en chemin, au travail ? 

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C’est qui cette mystérieuse Byron Katie ?
Et c’est quoi ce nom étrange ? 

Avant tout, Byron Katie est pour moi l’une des femmes les plus inspirantes de notre temps. 

Elle a élaboré une démarche simple et puissante d’investigation qui montre comment nous libérer de nos souffrances. Sa compréhension personnelle des mécanismes de notre mental s’accorde avec les découvertes récentes en neurosciences cognitives.

 

Le Travail a été comparé aux dialogues socratiques, aux enseignements bouddhistes et aux programmes en 12 étapes. Cependant, Katie a développé sa démarche sans connaissances préalables en matière de religion ou de psychologie.

 

Le Travail est strictement basé sur l’expérience directe d’une femme quant à la création et la fin de la souffrance et cela, je vous l’avoue, me plaît tout particulièrement. 

A sa naissance, ses parents lui donnèrent 2 prénoms : Byron Kathleen. Aujourd’hui elle se laisse appeler Byron Katie ou parfois juste Katie.

Mère de trois enfants et agente immobilière qui connaît le succès, Byron Katie personnifie le "rêve américain" de la femme belle, riche, prestigieuse et bien mariée quand sa vie bascule lentement. Devenant de plus en plus dépressive, elle buvait, mangeait et fumait obséssivement, elle était dépendante de médicaments et, parfois même, devenait violente.

 

Au point le plus grave de sa crise existentielle, la famille de Byron Katie décida de l’interner dans un centre réservé aux personnes souffrant de dérangements alimentaires. 

En 1986, à l’âge de 43 ans, Byron Katie se réveille un matin dans ce Centre, dans un état d’être et de rapport au monde totalement inhabituel. Un changement radical de sa perception de la réalité a lieu, et elle reconnaît les enfermements illusoires dans lesquels elle a vécu jusqu’à ce jour.

 

Pendant les années qui suivent son éveil à la réalité, elle passe beaucoup de temps dans le désert, à Barstow, en Californie. Lorsque des pensées stressantes reviennent, les questions émergent aussitôt et annulent ainsi tout effet dévastateur.

On dit bientôt dans les environs qu’il y a une sage qui vit à Barstow, et les gens viennent lui rendre visite ou l’invitent chez eux.

Elle commence donc à partager ses connaissances dans son salon, pour ensuite voyager à travers le monde et offrir à des auditoires (entre 300 et 1000 personnes parfois) comment trouver et garder le cadeau d’une clarté intérieure.

Ce chemin est alors nommé « The Work of Byron Katie ». Depuis, elle ne s’est plus arrêtée d’enseigner.

 

Aujourd’hui Byron Katie a partagé sa découverte avec des millions de personnes partout dans le monde, lors d'événements publics gratuits, dans les prisons, les hôpitaux, les églises, les entreprises, les refuges pour victimes de violence familiale, les universités et les écoles, lors de stages intensifs le week-end et pendant le stage de neuf jours (le Travail).

Byron Katie
Espace cinétique signé Dourone

Douronne / Dédale ©  Sébasrien Le Gourriérec

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En quoi ça me concerne ? 

Souvent nous avons besoin d’une grosse crise pour avoir des prises de conscience décisives. Parfois nous attendons que notre histoire se transforme en drame avant de la traiter avec considération.

 

Nous avons pris l’habitude de fuir le désagréable de mille façons, cultivant le désir de « garder le contrôle » sur notre vie.

 

Nous savons garder nos habitudes, masquer nos incertitudes, nos blessures, nos peurs, nos tristesses et nos rancœurs… jusqu’à ce qu’elles se transforment en tsunamis.

 

Nous ne cessons de nous juger durement et n’oublions pas d’en faire autant avec les autres, la vie, le monde et Dieu…

 

Nous sommes, à tour de rôle, la victime, le bourreau ou le justicier. Nous nous avons un avis sur tout, et nous finissons par nous figer

imperceptiblement dans des croyances limitantes sur nous, nos enfants, nos parents, nos voisins et le monde. Pourquoi attendre que notre vie s’envenime pour regarder ce qui se joue vraiment ?

 

Chaque petit grincement, chaque pincement, chaque léger sursaut peut être l’occasion d’aller regarder de plus près ce qui se trame dans les rouages de notre esprit.

Nous pouvons faire confiance à notre corps qui sait, à notre cœur qui voit et oser l’aventure… pour risquer un peu plus de paix.

 

Et si nous asseoir un instant dans une investigation pouvait apporter un instant de paix dans nos vies ? Et si ce joyeux apaisement pouvait se propager sur les vies de celles et ceux que nous croisons ?

Et si devenir un héros pour la paix nous concernait à chaque instant ? Maintenant ? 

« Tant que vous supposerez que quelque chose ou quelqu'un d'autre est responsable de votre souffrance, la situation restera sans espoir. Vous serez à jamais dans le rôle de la victime et votre souffrance sera votre paradis. Ramenez la vérité à vous-même et conquérez votre liberté. »

Byron Katie dans « J’ai besoin que tu m’aimes »

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C’est quoi le piège ?

Le piège, c’est de vouloir être productif, de vouloir atteindre et/ou garder un état ou un résultat précis. Le piège, c’est de vouloir utiliser la pratique pour nous prouver à nous-même et au monde que nous avons raison, que nous avons compris. Le piège c’est vouloir forcer quelque chose, obliger quelque chose, figer quelque chose. Le piège, c’est prétendre l’ouverture et rester fermé.

 

Si nous faisons le "Work" avec un motif tourné vers le désir d’une confirmation personnelle, ou en étant déjà certain de connaître la solution à nos problèmes, nous risquons de tourner en rond dans nos bonnes vieilles histoires et nos réponses aux questions seront alors faussées par nos désirs. C’est une manière de nous empêcher de vivre véritablement toute l’ampleur du Travail.

Le Travail requiert d’être vraiment disposé à vivre et à découvrir quelque chose d’inattendu.

Cela suppose de couper court à toutes les idées reçues et d’ouvrir un espace de « non-savoir ».

Nous devons être prêt à lâcher le contrôle et le connu afin de nous abandonner à la pratique et à notre propre intelligence innée.

Oserons-nous découvrir que nous abritons tous une sagesse pleine de bonté dans nos cœurs ? Oserons-nous lâcher la logique et les savoirs pour laisser plus de place à une intelligence libérée du moi-moi-même-et-encore-moi ? 

Un autre piège est celui de faire le Travail « vite fait », restant totalement dans la tête, sans ralentir ni ouvrir cet espace de méditation indispensable à la pratique.

Il est très tentant de croire que nous n’avons pas besoin de nous poser pour faire le Travail et tout aussi tentant de croire que nous n’avons pas besoin de passer par l’écrit. Mais, surtout lorsque nous faisons le Travail seul, il est indispensable de le faire par écrit !  

«  Être attentif à une chose, c’est la considérer lentement, longuement, sans aucun préjugé, c’est donc lui permettre de présenter tous ses visages, de se montrer ou de se cacher, et donc d’advenir sous des formes qui lui étaient prohibées par l’habitude ou la peur. Tout d’abord l’attente ne voit rien, elle entre dans la confusion, puis, angoissée de ne rien voir, elle mobilise tous ses sens en vue de découvrir quelque chose. Car être attentif, c’est non seulement voir, mais entendre ou sentir, c’est voir, comme on le sait aujourd’hui, avec ses oreilles et ses centres d’équilibre, avec la tension de ses muscles, c’est-à-dire, au bout du compte, par tout le corps. S’il est ainsi regardé, le problème, qui emporte avec lui toute l’existence de la personne, va multiplier ses figures. »

François Roustang dans « La fin de la plainte »

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Tout ça est très bien, mais moi, je ne suis pas sous l’emprise de croyances… Tout va bien, je ne souffre pas… 

Voilà une liste qui pourra nous rappeler que personne n’est à l’abri de croyances stressantes…

 

Nous n’avons ni à nous en défendre ni à en rougir…

Nous pouvons, au contraire, nous réjouir d’avoir plein d’occasion d’ouvrir nos cœurs et de nous mettre en chemin !​

  • Je sais ce qui est mieux pour toi. 

  • Les gens ne devraient pas mentir. 

  • Je peux contrôler ce qu'on pense de moi. 

  • J'ai besoin de plus d'argent. 

  • La vie est injuste. 

  • Les parents devraient aimer leurs enfants. 

  • J'ai besoin de prendre une décision. 

  • Je ne veux pas avoir l’air ridicule. 

  • Il y a trop à faire. 

  • On n’a pas le temps. 

  • Il ne faut pas se tromper.

  • C’est à moi de te rendre heureux. 

  • Je devrais être différent(e). 

  • La vie à deux, c'est mieux. 

  • J'ai raté ma chance.

  • J'ai besoin de comprendre.

  • ​J'ai besoin de faire bien.   

  • Il ne devrait pas y avoir de guerre dans le monde. 

  • Le monde n'est pas un lieu sûr. 

  • Les gens détruisent l'environnement. 

  • Je sais ce que pensent les gens. 

  • Il faut travailler dur. 

  • Les gens devraient tenir leurs promesses. 

  • Les gens sont fous. 

  • Mon corps devrait être en bonne santé. 

  • Il y a un but à ma vie. 

  • J'ai besoin de connaître le but de ma vie. 

  • La vie est dure. 

  • C'est pas beau de se mettre en colère. 

  • C'était mieux avant. 

*Cette liste fait partie du programme « Vivre le Travail de Byron Katie »

proposé par Margot Diskin sur son site Le Bonheur en question. 

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